Métaorigines est un projet d'arts plastiques sur internet : communication entre l'artiste et le spectateur. Les internautes réalisent leur propre interprétation de l'image (ou bien documentent simplement le site). Reynald Drouhin en est l'organisateur, le réceptionneur et parfois l'acteur des propositions plastiques.
Métaorigines : inventer un Autre possible à cette photographie (sous forme de textes, images, vidéos ou sons).
Métaorigines is an art project on the web: a exchange/communication between the viewer and the artist. The users give their own interpretation of the image or simply send an images for the site library. Reynald Drouhin organise, recieve and sometimes take part in the proposition. Métaorigines: to invent another version to that photography: a text, an image, a video or sound.
Prix / Award :
2000
Mentions spéciales du jury (création multimédia)
au XVeme Festival International d'Art Vidéo et Multimédia / Vidéoformes
2000
FILE
Exposition / Exhibition :
Artronica 21-25/11/2005, Bogota Colombie
Un proyecto de artes plásticas en Internet que pretende fortalecer la comunicación entre artista y espectador. Frente a una imagen propuesta, los internautas realizan su propia interpretación o, simplemente, documentan el sitio. El artista reúne las respuestas, las ordena y, en ocasiones, actúa en ellas. Durante los nueve meses que duró, las respuestas se sucedieron en distintas formas: textos, imágenes, sonido y video engrosan el catálogo de respuestas.
Presse / Press :
2000.07.27
ESTAVAR LLIVIA / festival estavar llivia
FESTIVAL VIDEO 27-30 juillet 2000
(...)
Métaorigines, Reynald Drouhin, Site, 1999.
Mention spéciale du Jury Multimédia VIDEOFORMES 2000
1999
Les spécificités de l’art numérique / artnum.multimania.com /
Wei Fu, Caroline Loock, François Alliot
Abstraction : un art sans matière
(…)
Question de l’auteur, de la valeur et de la définition de l’œuvre numérique
Selon la définition juridique de l’œuvre d’art, la notion d’authenticité – qui renvoie à l’auteur- se conjugue avec celle d’originalité et d’unicité- qui se réfère à l’œuvre. L’art numérique remet en question cette définition.
D’une part par le statut de l’auteur qu’il met en avant. La possibilité de modification de l’oeuvre pose de façon radicale la question de l’auteur, ou plus exactement du rapport de l’auteur à son œuvre. L’œuvre numérique peut en effet être collective et être modifiée, parfois c’est l’auteur qui encourage cette pratique, comme dans la Praystation. L’auteur perd alors la place primordiale qu’il occupe actuellement dans la création artistique. Aujourd'hui, n'importe quelle oeuvre diffusée sur support numérique peut être recopiée à l'identique et à l'infini sans que son auteur ne puisse toucher un quelconque dédommagement pour sa création, même si des protections se mettent en place. Cela suppose une réflexion sur l’avenir des droits de propriété intellectuelle (distinction droit d’auteur et copyright). Autre exemple, Reynald Drouhin propose aux internautes de récuperer une image - vaguement inspiré de l’origine du monde de Courbet - puis de la détourner, de la truquer, de se l’approprier, pour enfin la renvoyer sur le site où les différentes propositions s’accumuleront pour faire oeuvre.
L’authenticité et l’unicité fondent aussi par ailleurs la valeur économique de l’œuvre. Si une œuvre numérique peut être considérée comme un fruit artistique, le fait qu’elle puisse être copiée maintes fois et se perfectionner avec la participation du spectateur remet en cause ces notions d’authenticité et d’unicité. Alors comment pourrait-elle encore avoir une valeur économique comme les œuvres artistiques traditionnelles ?
(...)
1999
Interaction / Panoplie / F.P
1
“Interaction (petit Larousse illustrè) : Influence réciproque. Phénoméne qui permet à une collection d’individus de se constituer comme groupe, et qui consiste dans le fait que le comportement de chaque individu devient stimulus pour un autre” Depuis à peu prés deux ans internet fait couler beaucoup d’encre, rajoutons en un ou deux pixels. Il est interessant d’observer comment les artistes s’approprient ce nouveau medium -le terme de “nouveau media” est aujourd’hui controversé -. Pour commencer, il est important de préciser qu’ internet n’est que du “tuyau” , un réseau où transite de l’information codée numériquement . Internet n’est donc pas vraiment une chose en soi, et n’a d’éxistence propre que par l’information qui y circule. Nous ne ferons pas ici un panorama exhaustif de l’art sur internet, ce qui de toute façon serait absurde tant le net génére chaque jour de nouvelles formes de créations qu’il est encore trop tôt de nommer. je me risquerais cependant à esquisser quelques grands ensembles ouverts...
(...)
3
Il y a ensuite une grande tendance qui se dessine aujourd’hui. Une création qui prend forme dans le processus même de communication, d’échange d’information, une pratique cousine du “mail-art” qui trouve dans internet un formidable terrain d’experimentation et de prospection. se sont les oeuvres que j’appellerai “participatives”. Serge Comte, par exemple, à publié, avec la galerie Jousse Seguin et la revue Bloc Note, un livre (Visavis, the lighthouse project) où il a compilé des conversations qu’il a eu sur internet , pendant plusieurs jours isolé dans un phare (grace a des modules de dialogue en direct appelés “Chat” ou "IRC" , utilisés aussi par des collectifs comme Metamorph et A.R.N lors de "sessions/créations"). Un peu moins radical, le projet du jeune artiste Reynald Drouhin qui sur le site incident.net propose aux internautes de récuperer une image -vaguement inspiré de l’origine du monde de Courbet- puis de la détourner, de la truquer, de se l’approprier, pour enfin la renvoyer sur le site où les différentes propositions s’accumuleront pour faire oeuvre. On comprendra aisement que dans ces démarches, c’est plus le processus de creer un flux d’échange d’information qui est important, que la qualité des propositions des internautes, aussi pertinentes soit-elles. Le principe d’interaction dans sa plus simple expression, pour une poïétique assumée, une oeuvre qui accepte son état de non finitude, une oeuvre “in progress” comme il est de bon ton de dire . L’oeuvre “participative” relancé par internet est devenu, décidément, trés à la mode. Elle sort désormais des réseaux électroniques et investit même les espaces physiques de monstration de l’art : Un des lieux les plus en vogue à Paris est l’espace/galerie “Public” qui propose actuellement “une série de Workshops ouverts au public , ni débats, ni atelier, mais un laboratoire d’expérimentations collectives, de confrontations, d’échanges, de réalisations. Il s’agit en méme temps de faire et de montrer , d’envisager les processus de travail comme forme, d’élaborer en continu...” On intégre le public dans le processus de création, ce n’est peut être pas nouveau mais c’est de plus en plus radical.
(...)
1999
Mostra de Arte Eletrônica - WEB ARTE / Sibgrapi'99
(...)
Reynald Drouhin
Méta-origine
"Méta-origines" é um projeto artístico na Web: uma comunicação/troca entre observador e o artista. O usuário dá sua própria interpretação da imagem, ou simplesmente manda as imagens para a biblioteca do site. Reynald Drouhin organiza, recebe e as vezes participa da proposta. "Méta-origines" : para inventar uma nova versão da fotografia: texto, imagem ou vídeo.
(...)
Avec la participation de / With the participation of :
Anonyme, Annie Abrahams, Antoine Bablin, Jean-Pierre Balpe, Isabelle Baudron, Pierre Belouin, Luc Belot, Joëlle Bitton, André Blondin, Laurent Bourgeois, Bruno Brusa, Bulo, Patrick Carlot, Christine Chardon, Grégory Chatonsky, Gabriele Chiari, Jacky Chriqui, Gustave Courbet, Pierre Cuvelier, Philippe Dabasse, Dalbera, RV Deladrière, Laurence Delaquis, Bruno Deshayes, Eric Dereumaux, Karen Dermineur "KRN", Ginette Déziel, direct2brain "d2b", Reynald Drouhin, G.Dimanche, Elise Lefevre, Aim Deuelle Luski, Alexandra Gaita, Galerie Chez Valentin, Jens Gebhart, Alain Geoffroy, Paul-Armand Gette, Francis Grenier, Pol Guezennec, Bruno et Joanna Guinamard, Jacques Hoepffner, Jael, Joseph Jocool, Pascal Joseph, Christos Kalfas, Gregor Karje, Seul-Gi Lee, Yann Le Guennec "Borus", Jacques Lacan, Tamara Lai, Claude Lamarche, Raphaël Lecerf, Marc Legros, PM, Pascale Mamy, Fred Maillard, Lionel Maniere, Dorothée Marot, Martram, Vincent M. Maurin, Riqaardo Mbaaraq, Julie Mé, Voda Monday, Claudia Monroe, Antoine Moreau, Julie Morel, Mouchette, Victoria P. Munro, NF, "not to be", BP, Sarah P., Céline Paul, Carole Pero, Jacques Perconte, Fabrice Portilla, Stéphane Pourcelot, Maurice Pozor, Gilbertto Prado, Noëlle Pujol, Pascale Richard, Gerhard Richter, Bruno Salgues, Sylvain Solaro, Debbie Salemink, Therme Auvergne, Clement Thomas, Olivia Touati, Tribestan, Claude Trinquesse, Tungsten, Tyler v3.0, Verbarium, Jean-Luc Vilmouth, Wilfrid Rouff, X, etc...
Remerciements à / Thanks to :
Catherine James, Incident.net
Ressources / Ressources :
Recherche sur Google : Origine du monde
http://www.lacan.com/courbet.htm
The picture behind the wooden sliding door is Gustave Courbet's L'Origine du Monde, 1866.
The picture on the wooden sliding door is André Masson's draft.
Orlan "L'origine de la guerre"
Nasko video
video Doctor Hugo
|