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tetiereeconomie
Une histoire
Que Dow, que Dow
Par Florent LATRIVE

15 décembre 2002


 
 
 

 

'est un e-mail morbide adressé le 3 décembre à des journalistes partout dans le monde. Dix-huit ans après le rejet de gaz par une usine d'Union Carbide à Bhopal en Inde, Dow Chemical ­ propriétaire d'Union Carbide depuis 2001 ­ y explique cyniquement pourquoi il refuse d'assumer la responsabilité des milliers de morts et les conséquences de la catastrophe. Tout faux : l'e-mail émanait d'un site dow-chemical.com mis en place par un groupe d'activistes, les «Yes Men». Ceux-ci ont pourtant commis un impair : afin de brouiller les pistes, ils avaient réservé l'adresse de leur site bidon au nom du fils de Michael Parker, le patron de Dow. Sans penser qu'ils permettraient ainsi à Dow de récupérer le site. Et de le fermer. Pour la firme, le répit aura été de courte durée. Des dizaines de faux sites Dow ont fleuri illico. Vendredi, ces derniers reprenaient à leur sauce la dernière actu du site dow.com (le vrai) : le limogeage de Michael Parker. Sur le véritable site, ce départ est le fruit «de piètres performances financières». Sur les faux, les actionnaires louent en plus «l'indifférence aux préoccupations environnementales» du débarqué, qui fait de lui «un candidat idéal pour l'administration Bush».

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