Lundi 3 février 03 - 15h30-17h30
CID - Ecole nationale supérieure des beaux-arts
14 rue Bonaparte - 75006 Paris - M° St Germain des prés
Palais des études, escalier de droite, premier étage


Rencontre avec The Yes Men (http://theyesmen.org/ .. et le collectif ¥€$ (yen_euro_dollar@hotmail.com) ..


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THE YES MEN
http://theyesmen.org/

The Yes Men est l'association de quelques trois-cent imposteurs, hommes et femmes, dans le monde. Ils pensent que notre époque peut-être résumée en un mot : la terreur du marché.
The Yes Men, cela décrit une tactique, faire les Yes Men : monter des coups pour infiltrer le cercle fermé des marchés, poser des questions, puis faire passer dehors les histoires de leurs escapades à couvert, pour diffuser publiquement un aperçu des pratiques usitées dans les coulisses du monde du buisness.
En d'autres termes, les Yes Men sont des joueurs de l'équipe... qui jouent pour l'équipe adverse.
+ http://yesmen.org/
+ http://www.rtmark.com/yes.html
+ http://theyesmen.org/dow/
+ https://secure.thing.net/backbone/
+ http://www.liberation.fr/page.php?Article=80087
«La Chose» qui a fait peur à Dow Chemical - Des pionniers du Net-art menacés pour avoir hébergé un site parodique.
Les Net-artistes doivent faire très très peur aux mastodontes de l'économie mondialisée. Sinon, pourquoi Dow Chemical, géant américain de la chimie, aurait-il fait fermer le site parodique des Yes Men ? L'affaire «The Thing» (la Chose, en anglais), du nom du serveur artistique new-yorkais qui hébergeait ledit site, menace l'existence d'une des plus anciennes zones libres sur le Net, témoin de pratiques artistiques contributives, entre piratage artistique et agit-prop médiatique. Créé en 1995 à New York par l'artiste Wolfgang Staehle, The Thing est une plate-forme de sites aussi divers que ceux du PS1, de la revue Art Forum ou du home-studio du musicien Jérôme Joy.
Depuis le 4 décembre, l'existence de la Chose est menacée. La centaine de sites qui y habitent a même été privée de réseau quelques heures durant. La veille, un site imitant la présentation du web officiel de Dow Chemical balançait un communiqué reconnaissant la responsabilité de l'entreprise dans la catastrophe de Bhopal, en Inde, il y a dix-huit ans. Le communiqué était faux, un hoax que le Net répercute tel un tam-tam planétaire. Aussitôt, les avocats de Dow exigent de l'hébergeur technique, Verio, qu'il débranche le faux site. Verio va au-delà, en coupant à la racine le compte The Thing. Après quelques heures de cafouillage, Verio rétablit la connexion, mais annonce sa décision de cesser d'héberger The Thing fin février. La méthode, brutale, déclenche une vague de protestations électroniques, via e-mails et sites miroirs, hébergés en Autriche ou ailleurs (1).
A la presse, Verio refuse toute explication. Dow Chemical se défend d'avoir voulu censurer The Thing, mais le seul site «clone» (dow-chemical.com), afin de «protéger nos marques déposées et nos contenus sous copyright d'un usage qui dénaturerait la position de la compagnie». Pas si simple, disent les Net-artistes : «On demanderait donc à un travail artistique de ne plus être impliqué socialement, dit Jérôme Joy, mais de devenir un miroir "obéissant" et docile, presque cosmétique.» Aujourd'hui, The Thing cherche de «nouvelles maisons pour la Chose», en Europe, loin des intérêts américains. (Libération, Annick Rivoire, 11.01.03)
(1) www.theyesmen.org/dow/
Voir aussi : bbs.thing.net

+ http://theyesmen.org/spit.html
+ http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3236--248328-,00.html
Un groupe de spécialistes du canular politique diffuse un logiciel de détournement de site en temps réel.
"Depuis des années, ce groupe insaisissable fait parler de lui en organisant des canulars compliqués aux dépens de grandes entreprises, d'associations professionnelles et d'organismes publics. Qu'ils opèrent sur le réseau ou dans le monde réel, les Yes Men utilisent toujours la même tactique : ils se font passer pour des partisans farouches de la mondialisation et du libéralisme économique, et tiennent des propos caricaturaux ou inquiétants qui poussent la logique libérale jusqu'à l'absurde..."
(Le Monde, Yves Eudes, 24.11.01)
+ http://runme.org/


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